///
Noël Audrand
Crée la section Canoë-Kayak en 1959
au sein du Club Universitaire Palois (CUP).
Pau et le canoë d'eau vive
Les pionniers
1955 : Premières navigations sur le Gave de Pau, en amont du barrage Heid de Mazères
1959 : Noël Audrand crée la section Canoë-Kayak au sein du Club Universitaire Palois (CUP).
1969 : Implantation du CUP dans les anciens abattoirs du Pont d’Espagne, à Jurançon.
Premier Grand Prix de Pau en descente à partir de la base du Pont d’Espagne.
1973 : Jacques Labat crée le Kayak Club Béarnais (KCB) qui disparaît en 1980.
La base historique : le Pont d’Espagne
1980 : Aménagement d’un bassin naturel de slalom au Pont d’Espagne
Henri Estanguet crée un nouveau Club : Pyrénées Eaux-Vives (PEV).
1991 : Organisation des premiers championnats de France de slalom à Pau
et construction de la "Maison Bleue".
1995 : Ouverture d’un Pôle Espoir et d’une section sportive au collège Marguerite-de-Navarre
1997 : Les deux clubs palois fusionnent et forment le Club Universitaire Palois Pyrénées Eaux-Vives (CUPPEV). Francis Cohort devient le premier président.
2004 : Ouverture d’un Pôle France Élite pour les meilleurs pagayeurs français
C’est sur ce site que les sportifs palois construiront leur premier succès olympique :
1996 : médaille de bronze de Patrice Estanguet en canoë
2000, 2004, 2012 : médailles d'or de Tony Estanguet en canoë
2004, 2008 : médailles de bronze et d'argent de Fabien Lefèvre en kayak
La réhabilitation de la base nautique, en 2017, va encore renforcer l’attrait de ce site qui accueille toujours l’école de pagaie du club et reste un excellent site d’entrainement.
Du Pont d’Espagne au Stade d’eaux vives du Coy
À la fin des années 1980 quelques rêveurs, inspirés par les grands stades internationaux (Augsbourg, Séo de Urgel, Liptowsky-Mikulas) imaginent un projet de rivière artificielle implantée dans le cours du Gave au Pont d’Espagne. Ces rêveurs s’appellent : Noël Audrand, Michel Clanet, Francis Cohort, Bernard Duroure, Henri Estanguet, René Junquet, Jacky Labat, Henri Lambert, Guy Laplace, Henri Montéro...
Ce premier projet n’aboutit pas, mais l’idée fait son chemin. Le titre olympique de Tony Estanguet à Sydney, en 2000, va relancer le projet qui migre vers le site du Coy.
Tout est alors réuni pour que le projet se réalise. Une petite équipe se constitue autour du maire
André Labarrère qui a pour ambition de faire de Pau "une ville sportive".
Patrice Estanguet pilote au quotidien cette équipe réduite composée de l’adjoint aux sports
Henri Lambert, d’un architecte-urbaniste Pierre Lauron, de son frère Tony et de la Fédération française
de Canoë-kayak.
Toutes les collectivités locales et l’État sont associés et perçoivent le potentiel exceptionnel du projet.
La communauté d’agglomération achète une friche touristique : l’ancien camping et la piscine du "Coy”.
La première pierre est posée en 2006, le stade est inauguré en 2009.
Un stade qui tient ses promesses
Depuis huit ans le stade a accueilli presque chaque année une compétition majeure :
4 coupes du monde de slalom
2 coupes du monde de descente
4 championnats de France slalom élite
La coupe internationale des Pyrénées
2017 les championnats du monde de slalom et de descente Sprint
Pau est devenue un lieu de préparation reconnu par tous les clubs français et les meilleurs pagayeurs mondiaux, le stade contribue au développement du club local qui est passé de trente licenciés à ses débuts à plus de 300 aujourd’hui. Et quel chemin parcouru entre le millier d’embarquements en 1959
et les 50 000 embarquements de 2016.
Le Stade d’eau vive tient ses promesses, il accueille tous les publics du scolaire débutant au champion olympique et il va devenir le centre d’attraction d’un nouveau quartier réhabilité, au centre de Pau, proposant des lieux de vie, des activités commerciales et de loisir.
Le stade est conçu pour être disponible 365 jours par an et pour tous les publics, il s’additionne à un riche patrimoine nautique naturel : L’Ouzoum, les Gaves d’Aspe, d’Oloron, d’Ossau, de Pau, du Saison , du Larrau, les bassins aménagés du Pont des Grottes, d’Orthez.