L'interview sportive
Pour Pau Reine des Sports !
Sébastien Sarraude, éducateur sportif et passionné d'automobile,
nous présente, les pilotes champions du Grand Prix de Pau.
David Dussau, Pilote Palois au Grand Prix de Pau.
David Dussau est le premier pilote à être interviewé pour l'association. Un ancien palois, prometteur, qui nous conte ici son aventure en monoplace et ses inoubliables souvenirs, ses faits d'armes dans les rues de notre cité. Les passionnés écouteront ici des anecdotes qui les replongeront dans les années 90, à l'époque où le gratin mondial du sport automobile tentait de s'illustrer entre les rails de Pau, pour faire les yeux doux aux écuries de Formule 1.
Renaud Derlot
Renaud Derlot, vainqueur à trois reprises de notre Grand Prix, nous fait l'honneur
de répondre à nos questions et de manière originale en changeant de décors, nous plongeant dans son univers.
On y découvre un homme passionné de football et très pris par ses fonctions de coach-manager pour jeunes talents en devenir. De Nicolas Prost à Jean-Éric Vergne, Renaud Derlot n'a pas fini de mettre au jour les futures pépites du pilotage, ne manquant pas de leur inculquer son professionnalisme et sa très grande expérience acquise au sommet de la discipline.
Non sans humour, il nous conte quelques anecdotes croustillantes et pour lesquelles il y a heureusement prescription (pneus à flans blancs... vous comprendrez).
Enfin, nous constatons son attachement aux personnalités du sport-automobile français tel que Jean-Philippe Grand du Graff Racing ainsi qu'une "légende" de notre sport, notre propre Grand Prix de Pau, pour lequel il voue un amour sans faille.
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A Pau, le sport automobile est déjà passé au vert
Par Nicolas Laperruque - 26 mai 2022
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Depuis 1933, le centre ville de Pau sert d’écrin au Grand Prix de Pau, un week-end de courses sur un circuit inchangé depuis sa création. Une tradition qui n’empêche pas le Grand Prix de se tourner vers l’avenir. Cette année, un nouveau festival voit le jour, pour transformer cette compétition en vitrine européenne des propulsions électriques, solutions hydrogènes et nouveaux carburants. Et si la révolution verte du sport auto prenait naissance à Pau ?
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Un circuit urbain de 2,760 km, qui sillonne la cité du roi Henri IV. Un vrai succès populaire aussi, avec en moyenne 70 000 à 100 000 spectateurs chaque année. Mais est-ce toujours possible en 2022 d’organiser un week-end de sport automobile en centre-ville ?
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Pau, une ville pionnière dans les nouvelles énergies
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Depuis longtemps, la ville de Pau est tournée vers les nouvelles mobilités. En témoignent ses lignes de bus fonctionnant grâce à une station d’hydrogène locale, les navettes électriques sillonnant le centre-ville ou encore le Forum des mobilités qui précède d’une journée l’apparition des premiers bolides dans la ville.
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L’ambition de la ville est claire, atteindre la neutralité carbone dès 2040. Dans cette première édition post-covid et devant l’accroissement des problématiques environnementales, le Grand Prix devait évoluer, comme nous l’explique
Eric Saubatte, adjoint au maire chargé des sports et élu référent du Grand Prix.
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La révolution verte du sport automobile
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Pour courir à Pau, il faut se mettre au vert. Un message bien reçu par tous les participants au week-end de course. Cela commence par le championnat ETCR, un championnat électrique soutenu par trois constructeurs, Alfa Romeo, Cupra et Hyundai. Dotées de quatres moteurs électriques développant au total 670 chevaux, ces voitures de tourisme assurent le spectacle dans les rues étroites de Pau.
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Tout au long du week-end, les spectateurs peuvent aussi voir rouler le prototype futuriste DS E-Tense Performance, ou encore une monoplace de Formule E. Mais la révolution passe aussi par les voitures thermiques, bien décidées à passer au vert à leur tour.
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Des carburants alternatifs comme solution de demain ?
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La ville de Pau accueille en effet avec le championnat de France FFSA de F4, la première compétition monoplace internationale à utiliser un biocarburant Repsol 100% renouvelable. Une réalité qui concerne aussi la série reine du week-end, le WTCR. De quoi limiter les rejets de gaz à effet de serre de plus de 70%.
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Une Formule 2 du championnat du monde dopée aux carburant bas carbone est également du voyage. Des solutions qui se rapprochent de plus en plus de nos voitures de tous les jours. En témoigne, la course de Twin’Cup. Cinquante-quatre Renault Twingo, prêtes à en découdre, pour le plus grand plaisir des spectateurs, et qui, pour la première fois, fonctionnent au bioéthanol E85.
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Un des amateurs participant nous confie : “Une fois convertie, la voiture offre plus de couple, et quelques chevaux en plus. Mais surtout, nous faisons des économies. Pour les pilotes amateurs ce n’est pas un détail”. Plus que jamais, le futur du sport automobile passe par les énergies nouvelles, et par Pau.
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