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Tissandier Paul


///  Texte : Jean-louis Maffre

On ne peut parler d’aviation et d’aérostation à Pau sans mentionner les noms de Paul Tissandier, Wilbur Wright, Louis Blériot et Henri Sallenave. Le premier ici nommé de ces pionniers de l’histoire aéronautique paloise est le fils du célèbre aéronaute Gaston Tissandier dont il a de qui tenir.

 

Né à Paris le 21 février 1881, il obtient le brevet d’aéronaute en 1904 et, lors de ses venues dans la région où il possède un pied-à-terre, ce pilote de ballons libres, d’avions et d’automobiles se lie d’amitié avec Henri Sallenave avec lequel il vole, chasse et pêche. En 1908, en tant que commissaire de l’Aéro-Club de France, il est au Mans chargé de vérifier que Wilbur Wright, qui en ce lieu a ouvert la première école d’aviation au monde, respecte les termes du contrat signé avec Lazare Weiller. Les deux amis font en sorte de faire venir Wright à Pau car la faiblesse du moteur de son Flyer l’empêche de voler l’hiver en raison de l’aérologie trop agitée de la région. Il pourra, en 1909, dans le climat béarnais plus favorable aux appareils de l’époque, poursuivre la formation de ses deux premiers élèves, le comte de Lambert et le capitaine Lucas-Girardville.

 

Tissandier devient alors au Pont-Long le troisième élève de l’Américain et obtient cette année-là le brevet numéro 10 bis. Après le départ de la famille Wright an mars de cette même année, Tissandier prend la direction de l’école qui périclité rapidement en raison de l’obsolescence d’un appareil techniquement dépassé par ses concurrents, notamment les Blériot, Morane-Saulnier, Nieuport et Deperdussin. Vice-président de l’Aéro-Club de France, il s’éteint le 10 mars 1945.

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