Wilbur et Orville sont nés respectivement dans le Montana en 1867 et l’Ohio en 1871. Ils s’installent à Dayton comme constructeurs et marchands de cycles mais éprouvent dès leur plus jeune âge l’envie de voler. Ils construisent d’abord des cerfs-volants puis des planeurs sur lesquels ils accomplissent des vols planés. Lorsqu’ils maîtrisent direction et hauteur, ils équipent l’appareil d’un moteur léger de leur conception. Dès 1904, ils sont les premiers au monde à maîtriser le vol d’un plus lourd que l’air motorisé, c’est-à-dire qu’ils sont capables de varier leur altitude, d’effectuer virages à gauche ou à droite et de réaliser des circuits fermés. À l’époque, tous les autres "aviateurs" ne font que des "bonds" plus ou moins longs et doivent atterrir pour tourner leur appareil à la main et revenir à leur point de départ… si l’engin consent à repartir…
Tandis que son frère continue ses essais et bat des records aux États-Unis, Wilbur ouvre la première école d’aviation au monde au Mans en 1908. Il débute sous contrat la formation du comte de Lambert et du capitaine Lucas-Girardville mais doit quitter le site car les conditions climatiques ne permettent pas de voler l’hiver en raison d’un moteur manquant de puissance. En janvier 1909, il s’installe alors au Pont-Long où il poursuit la formation commencée au Mans de ses deux élèves et mène à terme celle d’un troisième : Paul Tissandier. Orville, venu le rejoindre, ne volera pas à Pau car il se remet difficilement d’un accident qui coûta la vie au lieutenant Selfridge aux USA et ne se déplace qu’à l’aide d’une canne. En mars 1910, la famille Wright quitte Pau définitivement, laissant sous la direction de Paul Tissandier une école exsangue qui ne formera pratiquement plus personne.
C’est en 1931 que le nom "Rue des Frères-Wright" remplace celui d’ "Avenue Cécile".
(Pour plus de détails, on se reportera à l’album "1908 l’aviation" sur ce site)
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