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La salle du Hédas

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Construit par

Pierre Lauron, architecte en chef de la ville de Pau

Texte de Claude Jouanserre


C’est pour répondre à plusieurs demandes de différents clubs, l’ASC Marca pour le basket et la Section Paloise pour l’escrime, que la salle du Hédas fut construite. Si le basket évoluait à cette époque soit sur son terrain extérieur de l’école éponyme ou dans différentes salles de la ville, l’escrime tirait dans l’enceinte du Stadium de la Gare, pas vraiment le lieu idéal pour pratiquer ce sport. Les travaux d’architecture furent confiés à Pierre Lauron, alors architecte en chef de la ville de Pau, avec de très grosses contraintes. En effet, cette salle allait être presque adossée au château du bon roi Henri, il fallait donc respecter un certain cahier des charges architectural très pointu, sur le plan topologique et de sites, qui devaient répondre à certaines règles. Pierre Lauron s’en est parfaitement bien tiré et à l’époque il reçut de nombreuses félicitations.


Quelques mois de retard

Il fut décidé que cette salle serait située rue René Fournets, à l’emplacement de l’ancienne usine Cazenave. Les travaux débutèrent en septembre 1986 et devaient se terminer en 12 mois plus tard, soit en septembre 1987, pour l’ouverture de celle-ci. Hélas, quelques retards ont fait qu’elle ne fut terminée qu’en février 1988 et l’aménagement extérieur un mois plus tard. Ce bâtiment de 1 300 m2 dispose à l’étage d’une salle où on peut y pratiquer le basket ou le volley, avec des gradins pouvant accueillir 200 personnes. Au rez-de-chaussée, sur deux niveaux se trouve une salle d’armes de 

575 m2 pour l’escrime. Cette réalisation a coûté 6.7MF de l’époque, soit environ l’équivalent actuel de 1.727 M€.


Inauguration avec un champion olympique

Ce n’est que le 15 octobre 1988 que cette salle fut inaugurée par André Labarrère le député-maire de Pau et l’escrimeur Jean-François Lamour. Ce dernier bénéficiait à cette époque d’une très grande aura, puisqu’il venait de conserver le titre olympique au sabre quelques semaines auparavant à Séoul, qu’il avait déjà remporté quatre ans plus tôt à Los Angeles. Lors de cette inauguration, il n’avait pas hésité à échanger quelques passes d’armes avec Alain Coicaud, junior à la Section Paloise et vice-champion du Monde de sa catégorie.

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